vendredi 30 août 2019

Critique de AVENGERS : ENDGAME (2019) de Joe et Anthony Russo


GARANTI SANS SPOIL !!!

💡 À savoir :

Avengers : Endgame est l’avant-dernier des 23 films dont le “Marvel Cinematic Universe” est composé. Trois phases distinctes constituaient cette saga mythique qui avait commencé avec le tout premier Iron Man en 2008, et qui s’achève avec le tout récent Spider-Man Far From Home cette année 2019.

Grands habitués de la licence puisqu’ils avaient déjà réalisé Avengers : Infinity War l'année passée, ainsi que les deux derniers Captain America, ce sont une fois de plus les frères Russo qui sont aux commandes de cette nouvelle méga-production hollywoodienne.

Avant même que ce phénomène soit sorti en salles, il battait déjà des records. Effectivement, sa bande-annonce a été visionnée 289 millions de fois dès le premier jour de sa diffusion, battant alors le record qui avait été obtenu par son prédécesseur Avengers : Infinity War dont le trailer avait attiré 238 millions de curieux le jour de sa sortie.

Rien de bien neuf dans le casting puisque les mêmes acteurs revêtent encore une fois leur costume de super-héro pour lequel ils avaient déjà prêté leurs traits dans les épisodes précédents.

Ainsi, Robert Downey Junior (Sherlock Holmes) excelle toujours autant dans le rôle caustique de Tony Stark (Iron Man), pendant que Chris Evans (SnowPiercer, le transperceneige) fait encore un bien vertueux et sculptural Steve Rogers (Captain America). Nous retrouvons également Chris Hemsworth (L’aube rouge) qui incarne un Thor surprenant, et Paul Rudd (40 ans : mode d'emploi) donnant sa sympathie au personnage de Scott Lang (Ant-Man) qui a sans cesse le bon mot pour détendre l’atmosphère. Les super-héroïnes sont aussi à l’honneur puisque Scarlett Johansson (Ghost in the Shell) y campe de nouveau le rôle de Natasha Romanoff (La veuve noire) qui aura droit à sa propre origin story l’année prochaine dans les salles, et même Brie Larson (Kong : Skull Island) revient jouer de ses tirs de photons en tant que Carole Danvers (Captain Marvel). Fameux retour de cette "noble guerrière héroïque" dans l'intrigue principale, qui avait été annoncé depuis le passage post-générique de Infinity War.

Thanos est interprété une nouvelle fois par un Josh Brolin (Deadpool 2) qui transpire de charisme. Un réel virtuose de la "performance capture" (procédé d'effets spéciaux qui permettent de remplacer un acteur par un personnage virtuel calquant ses mouvements de jeux de scène), bluffant à l'image.

Ce long-métrage est le plus long de toute cette série Marvel puisqu’il dure trois heures et une minute.

Cette aventure montre l'ultime apparition de Stan Lee (créateur de très nombreuses figures héroïques estampillées Marvel) dans une oeuvre cinématographique Marvel, il eut le temps de tourner ce bref caméo avant qu’il ne s’éteigne le 12 novembre 2018 à l’âge de 95 ans.

Épouvantail de luxe 4 étoiles. 

📖 L’histoire :

L'abominable Thanos ayant réussi à accomplir son dessein funeste dans l’épisode précédent, les Avengers resserrent les rangs pour obtenir vengeance et réparation. Ne supportant pas leur échec, après le drame auquel ils ont assisté et pour lequel ils se sentent responsables, ils finissent tous par sombrer dans un grand désarroi, et vont tout faire pour se reconstruire. Heureusement, par un heureux concours de circonstances, l’un des leurs va arriver à trouver un moyen inattendu et surprenant qui va débloquer cette situation inextricable et changer la donne afin de tenter de reprendre l’avantage à nouveau.

Entre de nombreuses péripéties époustouflantes, et des grands moments de combats dantesques, nous assistons finalement à la conclusion finale de cette saga épique, étalée sur plus de 10 ans.

Bon les gars, sérieusement... Qui c'est qu'a pété là?!

📹 Réalisation / mise en scène :

Cet Avengers : Endgame a pour lourde tâche de boucler un énorme arc narratif et combler enfin les longues attentes interminables des petit(e)s et des grand(e)s.

Scénaristiquement, on pourrait reprocher brièvement quelques incohérences secondaires, mais au final il faut bien avouer qu’elles sont vite effacées par tout le reste. Les états d’âme et regrets de l'équipe sont bien rendus à l’écran et les relations entre tous ces protagonistes, que nous côtoyons depuis plus d’une vingtaine de volets au cinéma, atteignent leur paroxysme lors de cette séance. L’humour est moins présent et ce n’est pas pour déplaire, tant les enjeux sont ici plus cruciaux que jamais, l’heure n’est donc plus du tout à la rigolade !

Les prestations des acteurs sont toujours aussi dignes quant aux interprétations de tous ces modèles de bravoure mondialement connus qu’ils incarnent tous avec justesse depuis des années.

Les effets spéciaux sont encore aussi sublimes, à renforts de centaines de millions de dollars, c’est tout bonnement spectaculaire. Sans parler des scènes d’action, de combat ou de guerre, incroyablement sensationnelles. Un vrai feu d’artifice pour les yeux et les oreilles !

Les pérégrinations de nos super-héros vont les amener dans des décors et environnements saisissants, bien que la plupart soient des paysages virtuels que l’on connaît déjà plus ou moins des chapitres antérieurs.

Le rythme est assez irrégulier, et quelque part on ne s’en plaindra pas, car sur trois heures de durée totale, il vaut mieux disposer de ces quelques pauses dans l’action pour reprendre son souffle. Donc beaucoup de passages entiers de l’oeuvre, sont là pour servir un peu de soupape de décompression, et pour entrecouper les différentes parties du déroulement du script, de quelques temps-morts bienvenus.

Houston, nous avons un petit problème : un raton laveur a pris les commandes!

💛 Impression générale :

Cet épilogue de la Quadrilogie des Avengers nous offre généreusement ce que nous désirions ardemment depuis si longtemps. Nous sommes ébahis, surpris, émerveillés, épatés, décontenancés, touchés et il restera dans les mémoires pour marquer inéluctablement le septième art de cette année 2019.

D'ailleurs, il bat plusieurs records historiques puisque, avec son colossal budget de 420 millions de dollars (en comptant le marketing, ce qui en fait la réalisation la plus chère qui puisse exister), au bout de douze semaines d'exploitation, cet Endgame atteint les 2,790 milliards de dollars et dépasse également le Avatar de James Cameron pour devenir le film le plus lucratif de l'histoire intersidérale.

Alors certes, l’effet de surprise ressenti face à la découverte inédite du vilain méchant Thanos ultra charismatique dans Infinity War n’est plus du tout présent dans ce Endgame, et certains éléments du récit un peu simplistes ont l’air de ne pas être forcément très inspirés, mais nous ne bouderons pas notre plaisir et sommes quand même bouillonnants de reconnaissance face à cet immense spectacle grandiose. 

Soldats Chitauri, quel est votre métier ?! AHOU! AHOU! AHOU!

Critique rédigée par Damien

🏆 Notes parmi l'équipe :

Jacques

Damien

Laurent

Hylian