vendredi 31 juillet 2020

Nouveauté Blu-ray : 10, rue Frederick

Procureur respecté, Joseph B. Chapin vient de rendre l'âme. Qui était en réalité cet homme au-dessus de tout soupçon, qu'on dit moralement irréprochable ? Au moment de ses funérailles, sa fille Ann se souvient. Elle se souvient d'un notable, d'un riche héritier pour lequel les apparences comptaient plus que tout. Elle se souvient aussi que le regretté Joseph B. Chapin n'était pas celui qu'il paraissait être...
Region B
Format Image: 2.35  N&B  16/9
Pistes Sonores: Anglais, Français DTS-HD MA 2.0 Mono
Sous-Titres: Français
Disponible à la boutique HD LAND

Critique de SONIC LE FILM (2020) de Jeff Fowler




💡 À savoir :

Sonic, le film est réalisé par Jeff Fowler qui signe ici sa toute première réalisation hollywoodienne, après avoir été directeur de projets au sein d'une société californienne de renommée mondiale, spécialisée dans les effets spéciaux et l'animation. Fan inconditionnel de ce jeu vidéo depuis l'âge de 13 ans, en fin de compte c'est près de 30ans plus tard qu'il se chargera de mettre en scène le fameux hérisson pixelisé sur grand écran en guise de baptême cinématographique.

Cette adaptation connut un immense "bad buzz" un an avant même sa sortie. En effet, début 2019, une première photo avait été dévoilée et circulait sur internet. Sur cette affiche, une silhouette de l'ambassadeur de SEGA était présentée, mais seulement ses contours musclés sans aucun détail dévoilé, faisant douter fortement au préalable sur l'éventuel ratage esthétique de notre boule de piques préférée. Fin avril 2019, la bande-annonce sort officiellement et tombe tel un couperet pour tous les fans. Non seulement le design de Sonic ne respectait absolument pas du tout le style du personnage notoire original bien connu depuis sa création en 1991 sur console megadrive, mais par dessus le marché, il était réellement hideux à en faire peur n'importe quel bambin innocent. Apparence réaliste complètement hors sujet et malaisante, plastique humanoïde longiligne repoussante, le mammifère de course ressemblait plutôt à un homme portant un costume effrayant de fête foraine. Il n'en fallait pas davantage pour que la toile s'enflamme, et les complaintes furent nombreuses tant cette bande-annonce fut vécue comme un véritable affront.

Même Yuji Naka, le créateur original de Sonic, n'a pas vraiment fait preuve d'un enthousiasme manifeste face à la laideur épouvantable d'une telle bouillie numérique à la sauce américaine.

Finalement, Jeff Fowler a tenu compte de toutes ces reproches (unanimes et justifiées) et a fini par déclarer qu'ils allaient corriger tout le design du protagoniste. Ainsi, cela donna lieu à une refonte intégrale du petit bolide bleu, faisant le bonheur des amateurs, même si cela dut repousser la sortie en salles maintes fois de novembre 2019 jusqu'à la mi-février 2020. En effet, cette situation totalement sans précédent de rectification visuelle d'une figure mythique de la culture pop, à la demande du public, et à la dernière minute quelques mois avant sa sortie, a bel et bien pu rassurer tout le monde à la vue du résultat final. Il faut bien avouer que la version définitive semble tellement plus satisfaisante et fidèle au héros-isson bleu.

Gants blancs iconiques récupérés, forme du corps arrondie comme il faut, son anthropomorphisme horrible fut remplacé par un style cartoonesque qui colle parfaitement cette fois. Ce look refondu paraît enfin correspondre aux yeux de tous de sorte à colmater les mauvaises impressions du premier trailer.

Les portages de licences vidéoludiques au cinéma n'ont jamais eu bonne réputation auprès des critiques ou des spectateurs, car ils ne sont pas nécessairement des gages de qualité, bien au contraire. Et pourtant, en dépit des nanars cosmiques qu'ont pu être Mario Bros, Street Fighter, ou Mortal Kombat, il faut savoir que nous sommes passés à coté d'un long-métrage sur Sonic. Egalement prévu en début des années 90, et sans avoir le même scénario, il aurait déjà dû être tourné en "live action" avec un hérisson bleu en images de synthèse au milieu d'environnements et d'acteurs réels de notre monde. Projet fort heureusement abandonné car, vu l'expérience que nous avions en matière d'effets numériques qui en étaient à leurs balbutiements à cette époque, autant dire que nous avons certainement échappé à un probable énième navet intersidéral.

En terme de casting, cette aventure met d'abord en avant James Marsden (The box) qui interprète le rôle du gentil shérif rigolo Tom Wachowski, déjà habitué à donner la réplique à une boule de poils numérique face à Robby le lapin qui parle, dans HOP en 2011. Entouré de sa femme Maddie incarnée par Tika Sumpter (The old man & the gun) et de son nouvel ami, Sonic, doublé par Ben Schwartz, acteur / doubleur dans de nombreux dessins-animés, et par le comique Malik Bentalha en version Française. Enfin, Jim Carrey (Man on the moon) joue le méchant Docteur Robotnik, et il se régale!

A ------ Je démarre droit devant sans faire attention à rien autour de moi.
B ------ Je m'étonne du radar qui indique une vitesse de 1224 km/h.
C ------ Je regarde dans le rétroviseur, je hurle de peur, et je déclenche une marche arrière.

📖 L’histoire :

En brève introduction, nous faisons la connaissance du jeune Sonic, hérisson bleu qui, comme son nom l'indique, est capable de se déplacer à une vitesse supersonique. Encore enfant, il s'amuse à courir tel un dératé sur sa planète lointaine, et cela lui vaut des avertissements de sa protectrice, Longclaw la chouette. En effet, il ne faudra pas attendre longtemps avant que le duo se fasse attaquer par une tribu d'échidnés (clin d’œil) qui convoite le pouvoir exceptionnel du petit boute-en-train. Dans un dernier acte de bravoure avant de se sacrifier, la matriarche ailée confie à son protégé un sac rempli d'anneaux ayant la capacité de créer des portails entre les planètes, et le balance à travers l'un d'eux afin qu'il puisse s'échapper.

Notre héros va se retrouver sur notre bonne vielle Terre. Après une rapide ellipse, 10 ans se sont écoulés, tandis qu'il a élu domicile à l'intérieur d'une grotte aménagée à sa sauce, près de la ville de Green Hills (clin d’œil) perdue dans l'Etat du Montana. Nous pouvons donc constater que Sonic vit une existence secrète, où il se cache constamment des humains, ce qui n'empêche pas une légende locale de se créer à son sujet et de se propager en ville.

Accablé de cette profonde solitude accumulée après toutes ces années sans aucun contact social, il finit par déclencher accidentellement une énorme panne générale qui touche tout le Nord-Ouest américain. Cette grave imprudence lui vaudra d'attirer l'attention du gouvernement, qui lance à ses trousses le redoutable Docteur Robotnik armé de son intelligence démesurée, et de ses troupes innombrables de robots drones militaires. Considéré à la fois comme le plus éminent des génies incompris, et un dangereux psychopathe sans cœur, Robotnik va mettre tout ses moyens en oeuvre afin de découvrir le secret de la force véloce de Sonic et se l'accaparer.

Apeuré par la catastrophe qu'il vient de provoquer, Sonic se réfugie dans le garage de Tom Wachowski, aimable shérif de la ville qui s'ennuie de sa petite vie sans action, et de sa femme Maddy, vétérinaire de son état, couple moyen que le mammifère admire en cachette depuis longtemps. S'en suit une rencontre entre Sonic et Tom, qui se finit mal puisque le pauvre loustic en perdra son sac rempli d'anneaux magiques qui, par un enchaînement d’événements malencontreux, se retrouve téléporté au sommet d'un building de San Francisco à l'autre bout des Etats-Unis.

Privé de son unique et ultime voie de secours vers une planète sécurisée, il va faire culpabiliser le brave Tom à juste titre. De ce fait, le vaillant shérif va, bien entendu, accepter de l'aider dans sa quête. Les deux joyeux compères démarrent un road trip étendu à travers l’Amérique à la recherche des anneaux magiques, même si nous savons tous pertinemment que la vraie aspiration derrière ce voyage concerne la naissance d'une camaraderie, qui leur manque cruellement à tous les deux.

Ils vont devoir faire face à tous les dangers de la civilisation, traverser les embûches que le Docteur Robotnik sème sur leur route, et déjouer sa machination. Néanmoins ils vont aussi vivre des péripéties rocambolesques qui vont renforcer leur nouvelle amitié.

Ce Sonic est SSSSSSSSSSSSplendiiiiide !

📹 Réalisation / mise en scène :

La mise en scène n'a rien de particulièrement notable en général. La direction artistique est ordinaire, les paysages américains, tant dans la campagne qu'en ville, sont d'une banalité assez désolante concernant un tel univers si coloré.

La direction des acteurs est tout juste convenable, avec évidemment une mention spéciale décernée au désopilant Jim Carrey que l'on n'avait pas revu faire autant le guignol depuis presque 20 ans, et franchement ce retour en fanfare est réjouissant! Plaisir coupable que de le retrouver si hystérique et déchaîné, comme il en avait l'habitude fut un temps. À noter qu'il est le seul énergumène portant des costumes qui sortent un peu de l'ordinaire pour mieux coller à l’extravagance de son personnage.

La bande sonore n'a pas grand chose de mémorable, des tubes pop Américains sont balancés à la chaîne sans conviction ni authenticité, mais aident tout de même à dynamiser l'action. Puis, au milieu se cache le thème musical de la Green Hill Zone (clin d’œil), quand quelques illustres bruitages (clin d'oeil) sont employés en parallèle çà et là, en guise de récompenses à destination des connaisseurs du jeu vidéo éponyme.

Les scènes d'action sont classiques, déjà familières si on a déjà vu quelques histoires illustrant le pouvoir de la super-vitesse. Des ralentis montrant la différence spatio-temporelle entre Sonic ultra rapide et le monde qui l'entoure, des courses poursuites qui font défiler des décors à toute allure, des chutes vertigineuses d'un gratte-ciel, toutes les ficelles habituelles du genre sont bien présentes.

Le personnage de Sonic est admirablement fidèle, espiègle et malicieux, on reconnait pleinement son caractère si singulièrement taquin. Son visuel est tout aussi réussi depuis que l'avis du public est passé par là, sommant à la production de le corriger, même si son incrustation au cœur de l'image n'est pas forcément toujours formidablement soignée.

La relation d'amitié qui se développe entre les deux acolytes finit par être touchante malgré tout. Et la conclusion nous donne fortement envie de voir la suite.

Quand tes Pokéballs sont un peu détraquées.

💛 Impression générale :

Tous les premiers aficionados de l'égérie emblématique de SEGA pourraient déplorer le manque de créativité et d'audace dont fait preuve cette adaptation sur grand écran. Cependant, ce serait oublier qu'elle reste l'une des meilleurs représentations d'une licence vidéoludique recensée en salles de cinéma, parmi un océan de flops, et autres fiascos phénoménaux en tout genre. Ici, il vaut mieux abaisser ses attentes au préalable, et là, on ne peut qu'être agréablement surpris du fait que le visionnage puisse se faire sans déplaisir ni énorme déception, et qu'il remplit honorablement et habilement son contrat de "divertissement pour enfants", tout en distrayant les parents.

En clair, ce film Sonic n'a aucune prétention spécifique, mis à part de passer un bon moment en compagnie d'une mascotte rigolote pour les plus jeunes, et avec une grosse dose de nostalgie pour les moins jeunes. D'ailleurs l'accent est mis sur les allusions et les clins d’œil à la licence, visuels et sonores, qui abondent sur la bobine, de quoi ravir les fans du hérisson.

Il est l'un des seuls qui put tirer son pique du jeu durant la période de confinement des populations, car comptant un budget approchant les 100 millions de dollars (dont on se demande un peu où ils ont pu passer à l'image, si ce n'est le salaire de Jim Carrey) il rapporta 306 millions de dollars au box office mondial, alors même qu'il ne sort en Chine qu'en ce 31 juillet. De cette manière, il s'assure une suite dont la sortie est déjà officialisée au 8 avril 2022, ce qui devrait arriver en quatrième vitesse!

Direction le Mordor! Sauron n'a qu'à bien se tenir!

🏆 Notes parmi l'équipe :

Damien

Critique rédigée par Damien

Nouveauté Blu-ray : Marquise

Pour mieux attirer les passants dans l'échoppe de ses parents, la jeune Marquise-Thérèse danse à moitié nue sur le marché de Lyon. Plus que tout autre, un homme la remarque : un certain Molière. Fasciné par sa grâce et sa beauté, il l'engage dans sa troupe. Le début d'un parcours rocambolesque qui conduira la danseuse à Versailles...
Region B
Format Image: 2.35  16/9
Pistes Sonores: Français DTS-HD MA 5.1 & 2.0
Sous-Titres: Aucun
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : Ju Dou

La Chine des années 1920. Propriétaire d’une teinturerie, Yang Jin-shan, un homme d’un certain âge, achète la jeune paysanne Ju Dou dans l’espoir qu’elle lui donne un héritier mâle. C’est surtout un alibi pour la livrer à sa libido débridée et perverse. A bout, Ju Dou prend un amant, le propre neveu et employé de son mari. Ce dernier désormais infirme, elle tient sa vengeance…
Region B
Format Image: 1.37  16/9
Pistes Sonores: Mandarin, Français DTS-HD MA 5.1 & 2.0
Sous-Titres: Français
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : Clockers

L'inspecteur Rocco Klein enquête sur le meurtre d'un jeune clocker, un dealer du bas de l'échelle, tué par un jeune père de famille d'apparence sans histoire. Le policier ne croit cependant pas la version de la légitime défense. L'enquête s'oriente alors vers son jeune frère, Strike, clocker notoire, travaillant pour un parrain du milieu de la drogue...
Region B
Format Image: 1.85  16/9
Pistes Sonores: Anglais, Français DTS-HD MA 5.1 & 2.0
Sous-Titres: Français
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : Confession à un Cadavre

Au terme d'un traitement de deux ans dans un institut spécialisé, le jeune Joey rejoint ses parents au domicile familial. Il manifeste aussitôt une grande hostilité envers sa nounou, l'accusant même d'avoir, deux ans plus tôt, provoqué la mort par noyade de sa petite soeur. Une disparition dont Joey porte toujours le poids de la culpabilité. Constamment sur la défensive, il jure que, maintenant, c'est à son tour. Que sa nounou chercherait à le tuer...
Region B
Format Image: 1.33  N&B
Pistes Sonores: Anglais, Français DTS-HD MA 2.0 Mono
Sous-Titres: Français
Disponible à la boutique HD LAND

mercredi 29 juillet 2020

Nouveauté Blu-ray : The Boys Saison 1

Dans un monde fictif où les super-héros se sont laissés corrompre par la célébrité et la gloire et ont peu à peu révélé la part sombre de leur personnalité, une équipe de justiciers qui se fait appeler "The Boys" décide de passer à l'action et d'abattre ces super-héros autrefois appréciés de tous...

Region B
Format Image: 2.35  16/9
Piste Sonore: Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-Titres: Français
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : La Fille au Bracelet

Lise a 18 ans, elle vit dans un quartier résidentiel sans histoire et vient d'avoir son bac. Mais depuis deux ans, Lise porte un bracelet électronique car elle est accusée d'avoir assassiné sa meilleure amie...

Region B
Format Image: 1.85  16/9
Pistes Sonores: Français DTS-HD MA 5.1 & 2.0
Sous-Titres: Français (sourds et malentendants)
Disponible à la boutique HD LAND

vendredi 24 juillet 2020

Critique de INVISIBLE MAN (2020) de Leigh Whannell



💡 À savoir :

Réalisé par Leigh Whannel (vu dans le film Saw dont il était aussi le scénariste), Invisible Man est une réinterprétation audacieuse du roman de H.G. Wells publié en 1897. À l'époque, l'histoire narrait l'évolution immorale d'un scientifique qui découvre le secret du pouvoir de l'invisibilité, et en abuse de toutes les pires manières.

H.G. Wells étant déjà fort connu pour ses histoires fantastiques monstrueuses telles que L'île du docteur Moreau, La guerre des mondes, en définitive c'est la légende de l'homme invisible qui va véritablement passionner Leigh Whannel depuis son enfance et lui donner envie de mettre en scène ce reboot de la licence.

Universal Pictures est le plus ancien studio hollywoodien encore debout aujourd'hui depuis les prémices du cinéma américain. Derrière ces studios précurseurs, il y a la création de l'ancêtre de tous les "univers cinématographiques partagés" puisqu'ils sont à l'origine des "Universal Classic Monsters", des années 1920 jusqu'aux années 1950. Premières décennies durant lesquelles ils enchaînent les différentes productions centrées sur des créatures mythiques fantastiques et horrifiques (Dracula, Frankenstein, La momie, etc).

Ceci explique pourquoi ce sont encore ces studios reconnus qui se sont chargés de porter ce script une nouvelle fois dans les salles obscures, dans le but affiché de pouvoir relancer une saga moderne sur des monstres en démarrant par cet épisode.

De plus, le producteur Jason Blum, fondateur de Blumhouse Productions qui ont produit une foultitude de thrillers reconnus à bas coût durant cette dernière décennie (notamment les sagas Paranormal Activity, InsidiousAmerican Nightmare, Sinister, Split), a également supervisé ce projet.

Le réalisateur s'est entièrement réapproprié le thème du livre original, car si les différentes adaptations qui ont traversé les époques conservaient un minimum de fidélité au protagoniste imaginé par Wells, ici tout est réinterprété d'un œil neuf. En effet, le personnage principal n'étant pas l'homme invisible mais sa victime, cela nous fait adopter un point de vue inédit sur ce récit classique. Dans cette version, il est davantage question de nous immerger dans une descente aux enfers sur le thème nocif du harcèlement poussé jusqu'à l'extrême, plutôt que de nous conter la solitude et la démence d'un savant fou qui s'enfonce dans ses vices.

Un casting minimaliste suffisait à donner vie à cet exercice d'endurance puisque c'est l'excellente Elisabeth Moss (The handmaid's tale) qui incarne avec brio la pauvre Cecilia Kass aux prises avec Olivier Jackson-Cohen (The haunting of hill house) qui joue Adrian Griffin son petit-ami psychopathe. Heureusement elle pourra compter sur l'appui de sa sœur Emily interprétée par une Harriet Dyer (The inbetween) impassible, et le mari de sa soeur, James Lanier dont le rôle est tenu avec sobriété par Aldis Hodge (Ce que veulent les hommes).

Tiens, tu pourrais me passer le sel s'il te plait?

📖 L’histoire :

L'introduction s'ouvre sur une imposante villa sécurisée aux abords de San Francisco. Nous découvrons Cecilia dans son lit conjugal qui semble vouloir s'enfuir le plus discrètement possible sous le nez de son compagnon toujours endormi. Elle se fait récupérer par sa soeur Emily juste à temps, car Adrian, le fameux concubin avait bien fini par se réveiller.

Quelques semaines sont passées, nous retrouvons Cecilia traumatisée, qui est hébergée et soutenue par sa sœur, ainsi que la famille de cette dernière. Persuadée qu'Adrian demeure continuellement à sa recherche, elle explique alors à ses proches le calvaire qu'elle a subi pendant des années, entre manipulation mentale, contraintes physiques, et séquestration. Dans ce contexte, nous comprenons qu'elle dut survivre bien difficilement sous le joug d'un véritable pervers narcissique.

Cecilia apprend alors qu'Adrian est retrouvé chez lui mort, suicidé, après qu'elle l'ait quitté. Néanmoins, elle a beaucoup de mal à y croire et à tourner la page.

Puis, elle finit par assister à des événements étranges, effrayants, voire très menaçants qui polluent sa vie quotidienne tandis qu'elle essaye de se reconstruire en parallèle.

Son imagination lui joue-t-elle de mauvais tours? Sa santé mentale est-elle à remettre en cause? Ou bien, comme elle peut le suspecter, est-ce plutôt Adrian qui à trouvé le moyen de continuer à la traquer et à la persécuter sans qu'elle n'arrive à le (sa)voir?

La peur derrière la porte.

📹 Réalisation / mise en scène :


Dans cette mouture, tout est mis en oeuvre dans l'optique de nous faire ressentir la peur, l'angoisse, jusqu'à la panique même, et avouons-le, c'est parfaitement réussi de bout en bout. Ils ont opté pour des environnements ouverts réalistes aux éclairages naturels, et ont misé sur des mouvements de caméra intrigants, renforçant indéniablement l'immersion et la curiosité des spectateurs. Sans oublier la symétrie soignée du cadre de l'image que nous pouvons apprécier dans la plupart des plans choisis.

Elisabeth Moss crève l'écran en tant qu'héroïne! Son personnage de Cecilia, qui monopolise complètement le temps de présence à l'image, évolue dans différents états extrêmement crédibles et cohérents. D'abord fragile et vulnérable, elle gagne ensuite en force de caractère et devient totalement déterminée, puis finalement sombre dans l’hystérie, avant de reprendre son courage à deux mains et faire preuve d'une grande bravoure. La comédienne de talent arrive à nous montrer une palette d'émotions absolument remarquable, qui se reflète de manière vraiment limpide sur sa façon d'être et d'agir, on croit sincèrement à sa condition de victime effrayée mais combative. Une prestation d'actrice de très haut niveau.

Les scènes d'action persistent dans la même ambiance oppressante que le reste du visionnage et nous retenons notre souffle jusqu'à ce qu'elles s'achèvent. La bande-sonore accompagne le suspense haletant et le sublime, avec une utilisation ingénieuse des silences qui accentue d'autant mieux les passages musicaux, basés principalement sur des instruments à corde histoire de rendre hommage à un certain "Psychose" de Alfred Hitchcock au passage.

Les effets spéciaux paraissent peut-être basiques, cela ne les empêche pas d'être d'une efficacité redoutable. Rien d'exceptionnel ici, Nulle esbroufe afin d'épater la galerie, mais simplement des effets visuels percutants et saisissants en pleine adéquation avec l'atmosphère inquiétante qui pèse sur les épaules de notre héroïne. D'autant qu'ils ont réussi à élaborer un moyen inventif et judicieux de sorte à rendre ce sujet surnaturel suffisamment rationnel pour que l'on puisse y adhérer pleinement.

Quand tu es à couteaux tirés avec ton ex.

💛 Impression générale :

Même en n'étant pas forcément amateur des films du genre, Invisible Man arrive à tous nous garder scotchés à notre siège, du début à la fin. Son parti pris de thriller fantastique et dramatique, qui développe le thème du harcèlement, et de sa dangerosité physique et mentale, fait de ce scénario une poursuite réellement stressante et palpitante à suivre.

Il se trouve que cette réalisation ressort en grande gagnante de la période du confinement généralisé des populations puisque, n'ayant coûté que 7 millions de dollars, il en aura rapporté 131 millions à l'international. Un carton amplement mérité ! Bonne nouvelle donc, quant à l'avenir de cette future saga monstrueuse qui se profile à l'horizon (avec un nouveau Dracula en prévision), car au niveau du box office mondial et aux yeux du public, la précédente tentative des studios Universal, La momie avec Tom Cruise, était resté assez... invisible.

Puisque je vous dis que mon ex copain décédé est devenu un homme invisible! JE L'AI VU !

🏆 Notes parmi l'équipe :

Damien

Critique rédigée par Damien

mardi 21 juillet 2020

Critique de L'APPEL DE LA FORET (2020) de Chris Sanders



💡 À savoir :

L'Appel de la foret est une énième adaptation du roman classique éponyme écrit par le célèbre auteur Jack London (1876-1916), publié aux états-unis en 1903, puis 3 années plus tard chez nous. Cet écrivain américain est extrêmement reconnu dans la littérature des Etats-Unis pour avoir été derrière l'écriture de nombreux récits tournés autour de la nature sauvage et des animaux (dont le plus mondialement connu est certainement "Croc-Blanc"), tous assez engagés socialement et écologiquement.

Après avoir été portée sur de nombreux médias différents, allant de la série animée japonaise, jusqu'aux différentes réalisations cinématographiques qui ont traversé les techniques et les âges depuis presque une centaine d'années, toutes plus ou moins fidèles à l'histoire originale, ce sera finalement de nouveau pour les salles obscures que cette épopée sera contée. D'abord lancé par les studios de la FOX, c'est Disney qui reprendra le flambeau, une fois leur rachat effectué.

Le réalisateur Chris Sanders est un habitué des longs métrages d'animation, avant ce L'Appel de la foret il avait fait ses armes en réalisant Lilo & Stitch, Dragons, puis Les Croods. À la base prévu pour être réalisé intégralement en images de synthèse, il va préférer le tourner en "live-action" (prises de vues réelles accompagnées d'une ribambelle d'effets numériques).

Il a pu s'entourer d'un petit casting qui n'en reste pas moins de haute volée puisque nous débutons l'histoire avec notre petit Français, le radieux Omar Sy (Intouchables) qui joue le joyeux postier Perrault, donnant la réplique à sa collègue Françoise interprétée par Cara Gee (The Expanse). On enchaîne ensuite avec l'immense Harrison Ford (Star Wars) dans le rôle mélancolique de John Thornton, qui sera confronté à Dan Stevens (La Belle et la Bête) incarnant le cupide Hal.

Quand Omar réalise que les images de synthèse, c'est "intouchable".

📖 L’histoire :

Durant les années 1890, le jeune Buck est un Saint Bernard / Scotch Collie qui vit une paisible existence de bon chienchien domestique jusqu'à ce qu'il se fasse capturer par de malhonnêtes inconnus. Arraché à sa maison bourgeoise sous la chaleur de la Californie, il doit donc abandonner ce confort de la civilisation pour être enrôlé de force comme chien de traîneau loin de chez lui dans les froides et immenses contrées retirées du Yukon, qui s'étirent de l'Alaska jusqu'au Nord-Ouest canadien.

C'est dans la petite ville de Dawson où Buck est détenu, qu'il finit par croiser la route de Perrault, jeune facteur français sympathique accompagné de sa collègue Françoise. Impressionné et intéressé par l’incroyable force potentielle de la bête, il l'adopte pour l'engager dans son équipe de chiens de traîneaux préposée au transport du courrier.

Durant de nombreux voyages, notre molosse affronte de nouvelles difficultés, comme les environnements enneigés à arpenter, les étendues de lacs de glace à franchir, sans compter le chef alpha de l'attelage qui fait des siennes, jaloux de la récente notoriété de ce novice du traîneau.

Hélas, alors que notre Saint Bernard commençait à s'habituer à son nouveau maître et à apprécier sa nouvelle vie, cela ne peut plus durer infiniment. L'activité de Perrault est en voie de disparition puisque le courrier postal est sur le point d'être remplacé par le télégraphe. C'est avec le cœur déchiré qu'il finit par revendre son pauvre groupe de chiens de traîneaux.

Buck et ses compagnons, retrouvés orphelins se font donc rachetés par le cupide Hal, chercheur d'or prêt à faire prendre tous les risques les plus mortels aux pauvres bêtes tant que c'est pour se remplir les poches de pépites.

John Thornton, un vieil homme triste, jamais remis de la mort de son fils, s'est exilé et vit en ermite dans sa tente près de la ville de Dawson pour se réfugier dans l'alcool. Il croisa plusieurs fois Buck avec grand plaisir, pour qui il s'est pris d'affection. Mais lorsqu'il le voit se faire maltraiter par Hal, John va faire en sorte de le libérer du joug de son bourreau.

Ainsi, John va prendre Buck sous son aile, et va partir en expédition au-delà des cartes à la recherche d'un réconfort. Les deux amis sont irrémédiablement attirés par l'appel de la forêt, et Buck va enfin pouvoir renouer avec ses racines sauvages.

HEY HO ! HEY HO ! on rentre du boulot !

📹 Réalisation / mise en scène :

Malgré tous les portages existants de cette glorieuse excursion, c'est la première fois qu'elle est adaptée dans son intégralité, et du point de vue de son protagoniste, Buck. En fait, le but était d'arriver à raconter ses péripéties sans que cela doive se faire à travers de longs dialogues ou une voix-off collée au canidé. Et sur ce point le pari est particulièrement réussi il faut bien le dire, les sentiments du gentil toutou sont parfaitement lisibles et compréhensibles tout du long.

Certes, l'omniprésence des effets numériques peut entraîner une sorte de malaise tellement l'aspect visuel général peut paraître superficiel au premier abord, autant les paysages que la faune qui ont une place véritablement prépondérante. Le risque d'amenuiser l'immersion dans le récit est bien là, selon les sensibilités de chacun, mais l'esthétique globale reste plutôt cohérente, et nonobstant quelques plans "devant un fond vert" visiblement mal incrustés à l'image, force est de constater que le périple parcouru par nos attachants personnages se laisse suivre fort agréablement, une fois que les yeux s'habituent.

En terme de direction artistique nous pouvons ressentir que des moyens colossaux ont été employés ici, des décors aux panoramas grandioses, une généreuse palette de couleurs vives qui accrochent l’œil, des mouvements de caméras majestueux dans certaines scènes d'action éminemment épiques, le dépaysement est bel et bien présent.

Au début, nous pouvions nous demander pourquoi ils ont fait le choix de cette méthode d'effets numériques pour matérialiser de simples chiens, là où de nombreux films animaliers ont utilisés "simplement" de vrais animaux dressés. Et il est vrai qu'il n'est pas facile de s'habituer à Buck au début, nous sommes en plein dans la "vallée dérangeante" où l'on est face à un design se voulant ultra réaliste, mais qui fait alors considérablement ressortir les défauts d'animation ou d'anatomie, ce qui peut s'avérer vraiment perturbant. Ce sentiment gênant finit par s'estomper jusqu'à presque disparaître totalement car on finit par s'attacher naturellement au gros toutou qui s'impose à l'écran, et vu les actions qu'il exécute, on comprend assez logiquement pourquoi ils n'ont pas utilisé un vrai animal apprivoisé.

Cette époque de la ruée vers l'or est fondamentalement bien retranscrite à l'écran, depuis les costumes jusqu'aux architectures, il n'y a rien qui dénote. La bande-sonore orchestrale fait bien ressortir le coté grandiloquent de toute cette odyssée.

Les acteurs sont bien dirigés, Omar Sy reste fidèle à lui-même en affichant son habituel air réjoui en permanence, qui colle plutôt bien avec "l'esprit Disney", quant à Harrison Ford, il prouve encore à quel point il est un acteur remarquable par sa prestation on ne peut plus touchante. Les deux acteurs se sont bien amusés avec la doublure réelle de Buck, un acteur cinquantenaire en combinaison moulante qui mimait les mouvements et comportements du gros cabot sur le plateau de tournage.

Ça me change un peu de Chewbacca

💛 Impression générale :

Souffrant certainement d'un rythme relativement étrange, d'une narration décousue, et d'une ambiance générale de dessin-animé enfantin, le film arrive à bien se rattraper sur sa deuxième moitié. Une fois que nous dépassons la première partie troublante, dont la vue de la faune et la flore artificielles donne une sensation de malaise, l'intrigue finit par décoller et nous amène finalement dans un réel voyage au cœur de territoires vierges, comme promis dans le titre. Les étoiles de l'aventure et de l'exploration brillent toujours dans les yeux de Indiana Jones, même avec le poids de la sagesse sur le dos, et cela fait bien plaisir à (re)voir, on ne va pas se le cacher.

Sortie en salles obscures au tout début de la période du confinement généralisé des populations, cette super-production connut logiquement un flop catastrophique au box-office mondial. Avec son budget colossal de 135 millions de dollars, il n'en aura rapporté "que" 105 millions "à peine", loin de la moindre rentabilité hélas. Après une distribution précipitée en VOD, sa ressortie au cinéma le 22 juin n'aura pas réussi à limiter la casse non plus, et signe ici un énième échec commercial de la 20th Century, dont Disney se serait probablement bien passer depuis qu'ils ont racheté ces fameux studios de la FOX.

Dans une période marquée par un formatage de plus en plus omniprésent des blockbusters américains, il est bien dommage d'avoir manqué cette occasion de remettre sur le devant de la scène une telle jolie histoire classique, authentique, et remplie de cœur, bien loin des enjeux surfaits de super-héros tous unis pour sauver l'univers face un puissant ennemi démoniaque.

Ceci est notre dernière croisade mon cher Junior.

🏆 Notes parmi l'équipe :

Damien

Critique rédigée par Damien

jeudi 16 juillet 2020

Nouveauté Blu-ray disponible aux USA : The Way Back

Jack Cunningham avait tout pour lui. Star incontestée du basket-ball dans son lycée, il avait un avenir tout tracé à l'université ou même en pro, avant de se détourner du jeu. Quelques années plus tard, il se voit offrir une chance de reprendre sa vie en main en devenant le coach de l'équipe de basket, en pleine difficulté, de son ancien lycée...
Region A,B,C
Format Image: 2.39  16/9
Piste Sonore: Anglais Dolby Atmos
Sous-Titres: Français
Inclus la copie numérique du film

Nouveauté 4K Ultra HD Blu-ray : Spartacus

Esclave devenu gladiateur, Spartacus est épargné par un de ses compagnons d'infortune dans un combat à mort. Ce répit soulève en lui plus que jamais le souffle de la révolte, et après avoir brisé ses chaînes, il enjoint les autres esclaves à faire de même. Mais l'Empire romain ne l'entend pas de cette oreille...
Region A,B,C (Blu-ray 2K)
Format Image: 2.20  16/9   HDR10 & Dolby Vision
Piste Sonore: Anglais DTS X
Sous-Titres: Français
Inclus le Blu-ray 2K et la copie numérique du film
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté 4K Ultra HD Blu-ray : Gladiator / Braveheart

Gladiator : Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l'empereur Marc Aurèle. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l'amour que lui voue l'empereur, le fils de MarcAurèle, Commode, s'arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l'arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capturé par un marchand d'esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance...
Format Image: 2.39  16/9  HDR10 & Dolby Vision, Master 4K
Pistes Sonores: Anglais DTS X, Français Dolby Digital 5.1
Sous-Titres: Français
Inclus la version cinéma et la version longue du film

Braveheart : Fin du XIIème siècle. Dans une Ecosse écrasée sous la domination anglaise, un homme va se lever et donner le signal de la révolte. Après l'assassinat de sa femme par les soldats anglais, William Wallace, à la tête d'une armée inférieure en nombre et en armes, va défier l'envahisseur dans une lutte âpre et sauvage. Il remportera la plus grande des victoires : celle de la liberté...
Format Image: 2.35  16/9  HDR10 & Dolby Vision Master 4K
Pistes Sonores: Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1 (doublé au Québec)
Sous-Titres: Français

Nouveauté Blu-ray : Halloween 4

Michael Myers a survécu au terrible incendie qui dévasta l'hôpital d'Haddonfield la nuit d'Halloween au cours de laquelle il massacra une dizaine de personnes. Gravement brûlé et plongé dans un état végétatif, il se réveille lors de son transfert et parvient à s'évader. Le docteur Loomis part alors à sa recherche...
Region B
Format Image: 1.85  16/9
Pistes Sonores: Anglais DTS-HD MA 5.1 & 2.0, Français DTS-HD MA 2.0 Mono
Sous-Titres: Français
Inclus le DVD Zone 2 du film
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : Horribilis

Il n'existe pas petite ville plus calme et ennuyeuse que Wheely. Du moins jusqu'à cette nuit où Grant, son citoyen le plus fortuné mais délaissé par son épouse Starla, découvre dans les bois une masse gélatineuse d'où surgit un dard lui inoculant un germe mortel. Starla constate bientôt chez son mari les symptômes d'une insidieuse et troublante métamorphose...
Region B
Format Image: 1.85  16/9
Pistes Sonores: Anglais, Français DTS-HD MA 5.1 & 2.0
Sous-Titres: Français
Inclus le DVD Zone 2 du film
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : Ghost

Sam Wheat, cadre dans une banque d'affaires new-yorkaise, et Molly Jensen, sculpteur, s'aiment. Mais tout bascule lorsque Sam Wheat est agressé dans la rue et abattu. A sa grande surprise, il devient un fantôme et réussit à communiquer avec une voyante. Il tente alors d'entrer en contact avec sa femme...
Region A,B,C
Format Image : 1.78  16/9
Nouveau master restauré 4K
Pistes Sonores: Anglais Dolby TrueHD 5.1, Français Dolby Digital 5.1
Sous-Titres: Français
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : Pretty in Pink

Rose Bonbon
Au sein d'un lycée chic, les élèves sont divisés : les "riches" d'un côté, et les "pauvres" de l'autre. Andie, plutôt jolie et bonne élève mais surtout pauvre, tente d'y survivre tant bien que mal, grâce à son esprit d'indépendance, son père, et surtout ses amis, dont la patronne de la boutique de vinyles où Andie travaille après les cours. Un jour, Blane, du camp des "riches", fait son entrée...
Region A,B,C
Format Image: 1.78  16/9
Nouveau master restauré 4K
Pistes Sonores: Anglais DTS-HD MA 5.1, Français Dolby Digital Mono
Sous-Titres: Français
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : Creatures the World Forgot

Violence et Sexe aux Temps Préhistoriques

Il y a 50 000 ans, avant que l'homme ne devienne vraiment un être humain. Sur de vastes étendues, la Tribu des Rochers se déplace constamment afin d'assurer sa survie. Après qu'une éruption volcanique accompagnée d'un violent tremblement de terre l'ait décimée, un de ses membres profite de la situation pour prendre le pouvoir et engager les siens dans une nouvelle odyssée...
Region B
Format Image: 1.77  16/9
Piste Sonore: Anglais DTS-HD MA 2.0 Mono
Sous-Titres: Français
Inclus le DVD Zone 2 du film
Disponible à la boutique HD LAND

mercredi 8 juillet 2020

Nouveauté Blu-ray : Le Sillage de la Violence

Un long voyage en car conduit Georgette Thomas et sa fille à Columbus, petite ville du Texas. Elle vient y retrouver son mari Henry, libéré sur parole, après avoir purgé une peine de prison. Celui-ci aimerait prendre un nouveau départ. Homme à tout faire le jour, il gagne sa vie en chantant dans des cabarets la nuit. Mais son passé ne tarde pas à refaire surface...
Region B
Format Image: 1.85  N&B  16/9
Piste Sonore: Anglais DTS-HD MA Mono
Sous-Titres: Français


Inclus le film en version française, sensiblement différente de la version originale (-10 min) non restaurée (720p 1.33 4/3 et DTS-HD MA Mono), proposée par l'éditeur à titre de document.
Disponible à la boutique HD LAND

Nouveauté Blu-ray : Mystery Men

Mr Furious, Blue Raja et Shoveler sont des héros dotés de pouvoirs très limités. L'un a une force décuplée uniquement quand il est très en colère, l'autre lance des fourchettes et des cuillères, et le dernier manie remarquablement sa pelle de mineur. Ils sont constamment éclipsés par le puissant Captain Amazing, protecteur de Champion City. Lorsque celui-ci est kidnappé par Casanova Frankenstein, l'heure des Mystery Men pourrait bien être arrivée...
Region B
Format Image: 1.85  16/9
Pistes Sonores: Anglais, Français DTS-HD MA 5.1
Sous-Titres: Français
Inclus le DVD Zone 2 du film
Édition Steelbook limitée 
Disponible à la boutique HD LAND

Critique de UNDERWATER (2020) de William Eubank


💡 À savoir :

Underwater n'est que le troisième long métrage du discret réalisateur William Eubank, un habitué du registre de la Science-Fiction après ses confidentiels Space Time : l'ultime odyssée en 2012, puis The signal en 2015, à peine distribués en Amérique et sortis directement en vidéo par chez nous.

Ici il s'appuie sur un casting intimiste, mais de qualité, qui forme un groupe de survivants hautement charismatiques. Comptant une courageuse héroïne parmi ses rangs, Norah Price la technicienne, interprétée par une Kristen Stewart (de la saga Twilight) débordante de bravoure ici, nous pouvons aussi compter sur les bonnes blaguounettes de Paul Abel le boute-en-train de la bande campé par le jovial T.J Miller (Transformers 4 l'âge de l'extinction). Nous accompagnons également Rodrigo Nagenda joué par Mamoudou Athie (The circle), le romantique ingénieur Liam Smith incarné par John Gallagher Jr (10 Cloverfield Lane) attaché à la fragile Emily dont l'actrice Jessica Henwick (Game of Thrones) arrive à saisir pleinement toute la candeur. Enfin, le capitaine Lucien est parfaitement tenu par un Vincent Cassel (La Haine) qui sait manifestement garder son sang froid, y compris dans les pires circonstances.

Tourné au printemps 2017, il ne sortira finalement qu'en Janvier 2020 à cause du rachat de la Fox par Disney.

Non, je ne pense pas que ce soit un Lupus! C'est jamais un Lupus!

📖 L’histoire :


La station Kepler 822 est située au fond de la fosse des Mariannes, la zone sous-marine la plus profonde que nous connaissions, à une dizaine de kilomètres de profondeur. Elle abrite de nombreux employés d'une multinationale qui y travaillent quotidiennement.

Une catastrophe mystérieuse se produit brusquement, faisant alors sombrer toute une partie de la station avec l'écrasante majorité de son équipage.

Notre héroïne Norah Price, technicienne bigrement efficace, arrive à s'échapper à temps (de peu) en atteignant une zone sécurisée de la station. Elle y retrouvera les autres protagonistes de cette histoire, quelques collègues survivants qui ont pu échapper in extremis à la mort lors de cette introduction remarquablement explosive.

Au cours de cette aventure, nous suivons les péripéties de cette nouvelle équipe improvisée dont l'unique but va être d'arriver à survivre au sein d'un environnement inondé clairement hostile à l'homme. Nous les soutenons durant l'ensemble de leur dangereux parcours semé d'embûches, entre ascenseurs totalement immergés sous l'eau, haute pression effroyable, oxygène cruellement limité, obscurité abyssale, et autres horribles créatures menaçantes. Nous les escortons durant l'intégralité de leur redoutable périple, autant risqué qu'hasardeux, durant lequel ils vont absolument tout tenter pour remonter à la surface, en vue d'être sauvés de cette situation cauchemardesque.

Mesdames et Messieurs, nous vous remercions d'avoir choisi notre parc UnderWaterLand !

📹 Réalisation / mise en scène :

Underwater ne cache pas ses influences, elles sont explicites et nous ramènent autant à l'angoisse partagée par la téméraire Ellen Riplay dans la saga classique des Alien, qu'à l'atmosphère oppressante des fonds marins d'un Abyss de James Cameron

La réalisation générale est tout simplement impeccable, au même titre que la direction des acteurs, aussi attachants les uns que les autres.

Afin de simuler les scènes immergées, ils ont dû faire appel à toutes les techniques d'effets spéciaux connues jusqu'ici pour ce type de montage. Ainsi, ils ont d'abord fait appel à des bassins remplis d'eau, puis ils ont aussi eu tout particulièrement recours à la technique dite du "Dry-for-Wet" (sec-pour-mouillé). Cela signifie qu'ils ont tourné ces passages en plateaux complètement au sec, éclairés à l'aide de filtres spéciaux, à moitié dissimulés sous une fumée artificielle environnante, et soutenus par des câbles attachés à leur combinaison servant à mieux représenter la réaction de la pression intense de l'eau sur leur manière de bouger. Décrit de la sorte, au premier abord, cela peut sembler un peu grossier comme procédé, voire rustique, et pourtant l'impression est confondante de réalisme car nous croyons réellement que tous ces passages ont été tournés sous l'océan. L'image conserve alors une forte authenticité grâce à ce type de méthode pratique, contrairement à une utilisation trop intense de truquages numériques qui peuvent diminuer l'immersion.

La direction artistique fait des merveilles, déjà au niveau des décors, les différentes stations sous-marines de forage qui s'offrent à nos yeux, ainsi que leurs alentours plongés dans l'obscurité des profondeurs, sont diablement immersifs. Ensuite, si l'on parle des combinaisons submersibles qui pesaient de 30 à 45 kilos chacune, cela permettait aux comédiens, qui faisaient mine de marcher sur la croûte terrestre à 10 000 mètres de profondeur, de reproduire fidèlement la fatigue naturelle ressentie sous cette pression extrême de façon réaliste (car en fait, ils étaient réellement épuisés à devoir porter cet énorme poids sur leur dos). Enfin, les effets spéciaux en général sont de grande qualité, ils n'ont rien à envier à tous les colossaux blockbusters concurrents. Supervisés par MPC qui se sont chargés des effets visuels pour le dernier Harry Potter par exemple, les monstres aquatiques sont vraiment terrifiants, sans parler du climax final dantesque qui emprunte beaucoup à l’esthétique d'un certain mythe créé par H.P Lovecraft, mais nous n'en dirons pas davantage.

Quant à la bande-son, elle est aux petits oignons, digne de la tension ressentie en permanence. Bien que discrète, elle reste à la fois stressante et étouffante.

Le déroulement de l'intrigue n'est qu'une fuite perpétuelle pour la survie dans un savant mélange entre thriller, action, science-fiction, des plus satisfaisants si tant est que l'on soit amateur de ce style de spectacle. Sur ce point, honnêtement, il est extrêmement difficile d'arriver à s'ennuyer durant le visionnage, c'est d'ailleurs assez appréciable avouons-le.

Pourtant, si simpliste que soit ce script, il n'en reste pas moins dénué d'un authentique message écologique à faire passer, même si ce n'est pas forcément exposé avec une subtilité extraordinaire.

- Alors qu'est ce que je vous sers? - Tout, sauf de l'eau s'il vous plait!

💛 Impression générale :

Les aficionados friands de ce style spécifique apprécieront assurément cette ambiance particulière nous ramenant avec nostalgie à une époque, pas si lointaine, où le Cinéma s'amusait à imaginer tellement plus d’œuvres de ce genre.

Les 1h35 de durée sans les crédits de fin, se suivent sincèrement sans déplaisir, sous un rythme effréné, ni trop long ni trop court. L'action est tellement intense et haletante que nous restons en apnée tout du long, pour ressortir de la séance complètement essorés.

Malheureusement, le film n'ayant fait quasiment aucune communication autour de sa sortie mondiale, il aura fait un flop monumental, un gigantesque échec planétaire au box office. Il est sorti dans l'indifférence générale en début Janvier sur grand écran, une période pourtant déjà bien connue pour attirer très peu de public en salles obscures. Cela nous indique assez explicitement que les distributeurs de chez Disney ne devaient pas croire une seule seconde au potentiel de rentabilité de ce projet lancé à la base par la Fox avant son rachat, et qu'ils n'ont hélas pas fait grand chose pour faire monter notre envie et notre intérêt avant sa sortie cinéma, bien au contraire.

Ayant coûté entre 50 et 80 millions de dollars à produire pour un résultat équivalent à une production qui en aurait valu le double, il n'en aura rapporté que 40 millions à l'international au final. Triste destinée pour cette aventure visuelle hors norme. Une telle épreuve de survie si palpitante, à travers des conditions si peu communes (en effet, cela nous change un peu des habituelles expéditions spatiales), ne méritait décidément pas une telle punition, car même si nous sommes peut-être loin d'être devant le film de l'année, il n'en reste pas moins un bon long-métrage de genre, divertissant et prenant de bout en bout.

Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien... mais l'important c'est pas la chute, c'est l'amerrissage!


🏆 Notes parmi l'équipe :

Damien

Critique rédigée par Damien





vendredi 3 juillet 2020

Nouveauté 4K Ultra HD Blu-ray : Star Wars Episode VI : Le Retour du Jedi

L'Empire se prépare à anéantir l'Alliance Rebelle grâce une nouvelle Etoile de la mort, plus puissante que jamais. Alors que la flotte rebelle prépare un assaut sur la station spatiale, Luke Skywalker va devoir affronter à nouveau son père Dark Vador dans un duel épique et sans pitié...
Malgré la présence envahissante des Ewoks, la conclusion de cette trilogie propose un spectacle époustouflant, dont une dernière demi-heure au montage alterné prodigieux, faisant toujours office de référence aujourd'hui.
Region A,B,C (Blu-ray 2K)
Format Image: 2.39  16/9   HDR10
Pistes Sonores: Anglais Dolby Atmos, Français DTS 5.1
Sous-Titres: Français
Inclus le Blu-ray 2K du film et le Blu-ray de bonus
Disponible à la boutique HD LAND